LES PEINTRES    

 

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                                                                                 Nicolas de Stael

 

Funambule sur la crête du désastre, Nicolas de Staël  né en 1914 et mort en 1955, aura vécu à peine plus de 40 ans, mais de façon intense.

"Je vais aller sans espoir jusqu'au bout de mes déchirements, jusqu'à leur tendresse."

Si la peinture classique utilisait une matière discrète, inversement, les “objets de la peinture moderne “saignent”, répandent sous nos yeux leur substance…” (Maurice Merleau Ponty, La Prose du monde). Avec et après l’impressionnisme, la transparence du signe pictural laisse la place au foisonnement de la pâte, à la densité de la matière. La couche devient relief, la couleur le sujet même de la peinture. Désormais, ce qui est en question c’est “l’être physique du tableau”.
La peinture de Nicolas de Staël, son combat avec la matière, s’inscrit dans cette histoire du matériel et de l’immatériel dans l’art moderne. Sa pâte rugueuse et charnelle s’étire, se dilue, se fait opalescence à la fin de sa vie.