Charles Baudelaire |
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sommaire pour nos maux |
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Tous les poèmes des FLEURS DU MAL | |
Placée sous le signe d'une double obsession, la douleur du spleen et la lumière de l'idéal, la vie de Baudelaire est un constant déchirement :Baudelaire est en permanence penché sur lui ; tel Narcisse, il se voit voir; Baudelaire ne s'oublie jamais. Né le 9 avril 1821 dans un milieu
bourgeois cultivé et raffiné, mais :
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$Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s'amuser | |
¯ Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. | |
Ø Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d'un art. | |
© Le diable, je suis bien obligé d'y croire, car je le sens en moi ! | |
Þ Il n'est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espère. | |
4 Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer. | |
¿ Ne pouvant pas supprimer l'amour, l'Eglise a voulu au moins le désinfecter, et elle a fait le mariage. | |
Æ Etre un homme utile ma toujours paru quelque chose de bien hideux. | |
§ Faut-il qu'un homme soit tombé bas pour se croire heureux. | |
$ Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables | |
¿ Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance ! | |
Ø Le rire est satanique, il est donc profondément humain. | |
¿ Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L'ennui, fruit de la morne incuriosité, Prend les proportions de l'immortalité ( Baudelaire) |
L'ennemi L'homme et la mer L'horloge |
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Viens, mon beau chat, sur mon coeur
amoureux; Lorsque mes doigts caressent à loisir Je vois ma femme en esprit. Son
regard, Et, des pieds jusque à la tête, |
Souvent, pour s'amuser, les hommes
d'équipage A peine les ont-ils déposés sur les
planches, Ce voyageur ailé, comme il est gauche
et veule ! Le poète est semblable au prince des
nuées |
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Au-dessus des étangs,
au-dessus des vallées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Envole-toi bien loin de ces miasmes
morbides ;
Celui dont les pensées, comme les
alouettes, |
Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux
orage, Voilà que j'ai touché l'automne des
idées, Et qui sait si les fleurs nouvelles que
je rêve O douleur ! ô douleur ! Le temps mange
la vie.
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Homme libre, toujours tu chériras la
mer ! Tu te plais à plonger au sein de ton
image ; Vous êtes tous les deux ténébreux et
discrets : Et cependant voilà des siècles
innombrables |
HORLOGE ! dieu sinistre, effrayant,
impassible, Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Trois mille six cents fois par heure, la
Seconde Remember ! souviens-toi !
prodigue ! Esto memor ! Souviens-toi que le Temps est
un joueur avide Tantôt sonnera l'heure où le divin
Hasard, |
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