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Boris Cyrulnik |
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AUTEURS |
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| Ethologue, neuropsychiatre et écrivain français En 1942, les parents de Boris Cyrulnik, juifs russo-polonais, sont arrêtés et déportés. Abandonné à l'assistance publique, l'enfant est protégé par son institutrice. Il échappe de peu à la déportation, suite à une rafle en janvier 1944. A quatorze ans, il découvre l'éthologie, science de l'étude des êtres dans leur milieu naturel. Dans les années soixante, ses études de médecine s'achevant, il se dirige vers l'éthologie, discipline alors très controversée. Redoutant la spécialisation, il se diversifie au maximum : éthologie, psychologie, neurologie, psychanalyse… Ancien maître-nageur et rugbyman, voyageur infatigable et poète, il fait partie de ces hommes qu'une enfance instable et sans famille n'ont pas rendu amer mais au contraire curieux de l'univers du vivant.
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| Moins on a de connaissances, plus on a de convictions. | |
| La fonction de l'ensorcellement, c'est de nous fondre, de nous faire éprouver le délice d'être-avec, fusionné dans le monde d'un autre, créant ainsi le sentiment d'existence, de plénitude comme dans l'amour. | |
| La résilience, c'est l'art de naviguer dans les torrents. | |
| Nous habitons un monde interprété par d'autres où il nous faut prendre place. | |
| Les grandes souffrances qui peuvent délabrer à jamais une vie affective ne se rencontrent que chez ceux qui connaissent la passion. | |
| Le paradoxe de la condition humaine, c'est qu'on ne peut devenir soi-même que sous l'influence des autres. | |
| Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires. | |
| Un symptôme est une proposition de communication | |
| Vivre, c'est prendre un risque | |
| Dans notre culture, l’enfant blessé est encouragé à faire une carrière de victime | |
| La plupart des mariés se choisissent pour des motifs psychosociaux | |
| Il n'y a pas d'inceste chez les animaux en milieu naturel. | |
| Chaque être vivant vit dans un monde sensoriel et signifiant qui lui est propre. | |
| Le récit est un travail sur l'émotion. Après l'avoir raconté on éprouve autrement le drame passé inscrit dans la mémoire. | |