Napoléon |
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Pour le Bonaparte qui est en lui et pour un peu du reste aussi... |
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sommaire | |||
AUTEURS |
PROVERBES DU MONDE. |
THEMES |
On croit que je pense vite. Erreur ! Je pense AVANT. |
Les circonstances ? Quelles circonstances ? Je suis les circonstances. |
On déjoue beaucoup de choses en feignant de ne pas les voir |
On gagne et puis on voit. |
On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus. |
Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. |
Le meilleur moyen de tenir sa parole est de ne jamais la donner. |
Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille. |
Le mot de "vertu politique" est un non-sens. |
L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère. |
Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle. |
Ce que je cherche avant tout, c'est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau. |
L'imagination gouverne le monde. |
Ce n'est pas possible ; cela n'est pas français. |
La bonne politique est de faire croire aux peuples qu'ils sont libres. |
Le vrai caractère perce presque toujours dans les grandes circonstances. |
On ne fait bien que ce qu'on fait soi-même. |
Qui sait flatter sait aussi calomnier. |
Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit. |
La répétition est la plus forte des figures de rhétorique. |
La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime. |
Le plus grand péril se trouve au moment de la victoire. |
Il faut vouloir vivre et savoir mourir. |
On est toujours forcé de donner quelque chose au hasard. |
Je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard. |
La froideur est la plus grande qualité d'un homme destiné à commander. |
L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. |
Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent. |
Le sot a un grand avantage sur l'homme d'esprit : il est toujours content de lui-même. |
Sachez écouter, et soyez sûr que le silence produit souvent le même effet que la science. |
Surtout n'ayez pas peur du peuple, il est plus conservateur que vous ! |
Chaque difficulté porte en elle le germe d'un avantage équivalent ou supérieur. |
On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance. |
Il n'y a qu'un secret pour mener le monde, c'est d'être fort, parce qu'il n'y a dans la force ni erreur, ni illusion ; c'est le vrai, mis à nu. |
L'habitude des faits les plus violents use moins le coeur que les abstractions : les militaires valent mieux que les avocats. |
La noblesse aurait subsisté si elle s'était occupée davantage des branches que des racines. |
Intimer un ordre c'est intimider un regard. |
Le général qui voit avec les yeux des autres n'est pas capable de commander une armée. |
Tous les événements ne tiennent qu'à un cheveu. |
La haute politique n'est que le bon sens appliqué aux grandes choses. |
L'homme n'est qu'un animal plus parfait que les autres et qui raisonne mieux. |
Le monde a l'habitude de faire de la place à l'homme dont les paroles et les actions montrent qu'il sait où il va. |
Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système. |
La plus vraie des sagesses est une détermination ferme. |
La plus grande des immoralités est de faire un métier qu'on ne sait pas. |
L'impossible est le refuge des poltrons. |
L'inconstance est souvent la marque d'une grande puissance de passions. |
On peut s'arrêter quand on monte, jamais quand on descend. |
Les lois claires en théorie sont souvent un chaos à l'application. |
Dans tout ce qu'on entreprend, il faut donner les deux tiers à la raison, et l'autre tiers au hasard. Augmentez la première fraction, et vous serez pusillanime. Augmentez la seconde, vous serez téméraire. |
Avec de l'audace, on peut tout entreprendre, on ne peut pas tout faire. |
N'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur. |