Communication

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Communication

L'animation d'un groupe


PROVERBES DU MONDE.
Africains, Arabes, Allemands, Chinois, Russes, Québequois...


Photographie

 

 

  La PNL est un modèle général du fonctionnement du psychisme humain.

La PNL est née au milieu des années 70, en Californie : ses fondateurs, Richard BANDLER, étudiant en psychologie (et mathémacien), et John GRINDER, enseignant en linguistique (et psychlogue) , ont observé des thérapeutes reconnus comme efficaces, notamment Milton ERICKSON, Virginia SATIR, Fritz PERLS.

Par la suite, ils ont modélisé des personnes de différents milieux : professionnel, artistique, politique, etc.…(Walt Disney, Mozart, Léonard De Vinci).

Leur but était d'identifier les points communs de l'efficacité de ces thérapeutes, au-delà de leurs différences d'approche thérapeutique : c'est ainsi qu'ils ont bâti un modèle efficace de communication et de changement. Ce modèle s'est ensuite enrichi par la compréhension des différences individuelles dans l'acquisition et le traitement des informations (métaprogrammes).
Depuis, de nombreux chercheurs et formateurs continuent à développer ce modèle initial et le relient à d'autres approches, en particulier à l'Ennéagramme.

La PNL est fondamentalement pragmatique et s'intéresse au comment ça fonctionne plutôt qu'au pourquoi.

  Tout être humain possède des filtres inconscients (métaprogrammes)  qui sont à la base de nos comportements.
C
es filtres se mettent en place chez tout être humain hors de notre champ de conscience.

Ces métaprogrammes sont des filtres au moyen desquels une personne organise et traite l’information provenant du monde extérieur. Ceux-ci déterminent nos comportements dans un contexte donné. Ils précisent comment nous sélectionnons, distorsionnons ou généralisons l’information que nous recevons du monde extérieur. Ils déterminent également nos comportements dans les diverses situations de la vie. Mais ils ne sont pas NOUS.

  Global/spécifique.
Le global a une vision large, en photo on dirait grand angle, il voit l'ensemble.
Le spécifique a une vision rapprochée, en photo, on dirait "zoom avant", il voit en premier les détails.
A l'extrême le spécifique est tatillon ce qui peut être une qualité dans certaines professions. Le premier voit la fourmilière, le second la fourmi.
Exemples concrets: Spécifique. Un comptable doit avoir le souci du détail, et je monte plus volontiers dans un avion si je sais que le mécanicien est tatillon. Global. Un chef d'entreprise doit avoir une vision large de son entreprise et de la conjoncture pour pouvoir faire de bons choix en même temps, il doit savoir déléguer la gestion des détails et de référer aux personnes qui en ont la charge.

Modalités d'engagement dans l'action (proactif, réactif, passif, réceptif).
Le proactif. Il agit même en dehors de toutes sollicitations extérieures, il initialise l'action. Ce métaprogramme est utile dans toutes les professions où il est nécessaire d'être offensif. Il aime être dans l'action et ses propositions iront dans ce sens. Dans la grande distribution, c'est le chef de rayon qui propose par exemple de baisser ses prix pour déclencher un afflux de clients. En cyclisme, c'est lui qui déclenche l'échappée.
Le réactif. Il est également dans l'action, cependant il a besoin d'un élément déclenchant, une fois dans l'action rien ne le différencie du précédent. Dans la grande distribution, il décidera de baisser ses prix pour contrecarrer son concurrent qui l'aura fait avant lui. En cyclisme, il démarre tout de suit après celui qui déclenche l'échappée avec l'intention de passer devant.
Le réceptif. Il agit dans le sens du mouvement, il l'accompagne. En d'autres termes, il sera d'accord pour suivre les proactif et les réactifs. Dans une entreprise, il suit son supérieur dans l'action est s'arrête d'agir avec lui. En cyclisme, il suit.
Le passif. Il ne fait rien, il attend que ça se passe. Dans une entreprise, il est intéressant d'avoir ce métaprogramme dans une équipe de battants pour calmer le jeu. Il est parfois urgent de ne rien faire. En cyclisme, il laisse partir.

Associé-dissocié
Lorsque nous sommes associés, nous vivons l'action, nous sommes acteurs impliqués davantage dirigé par nos émotions; lorsque nous sommes dissociés, nous prenons du recul, nous sommes acteurs-spectateurs-metteurs en scène, nous prenons les choses avec plus de détachement, notre vision est plus panoramique. Évidemment, nous sommes tantôt associés, tantôt dissociés, cependant, certaines personnes sont plus souvent en mode associé ou dissocié. Le mode associé est favorable aux métiers artistiques. Les professions qui nécessitent sang froid, calme, recul, même dans les situations de grande tension, d'urgence seront plus ouvertes aux personnes ayant une aptitude à se dissocier: urgentistes, chirurgiens, responsables de la sécurité, policier...

Ce qu'il y a (Verre plein) /ce qu'il manque (verre vide). Prenez un buffet copieusement garni de victuailles, certaines personnes vont poussez un cri d'exclamation: "qu'est-ce qu'il est copieux..." elles voient ce qu'il y a. D'autres diront: tiens, il n'y a pas de beurre. Peut-être un peu irritant pour celui qui a préparé le buffet, cependant avec un peu de recul fort utile car le beurre manque vraiment.

Cadre de référence: Référence interne/Référence externe. Référence interne: je me détermine en fonction de mes propres critères. Référence externe: je consulte autour de moi et je me détermine en fonction de ce que les autres me disent. Un responsable de service doit être référence interne, ce qui ne l'empêche pas de consulter pour obtenir des informations, mais c'est lui qui décide. S'il s'agit de recruter une personne qui doit exécuter fidèlement mes directives, je choisirai plutôt une personne référence externe.

Procédure/Option. Pour installer un appareil, la personne procédure va suivre la notice étape par étape, la personne option sautera volontiers des étapes pour aller à l'essentiel. La personne "option" aura en général plus d'aptitude à l'improvisation, elle sera souvent plus système D. La personne procédure est plus méticuleuse, le risque d'erreur est plus faible, même si cela semble aller plus lentement.

Recherche (va vers) / Évite (loin de). C'est la direction de la motivation. Est-ce que, en général, je fais mes choix en fonction des qualités que je veux, souhaite retrouver ou au contraire des défauts que je ne veux pas ou souhaite pas retrouver? Je passe mes vacances à la montagne parce que j'aime le calme ou parce que je veux éviter la foule du bord de mer, mon choix est-il positif ou négatif?
D'après les recherches, 40% de la population américaine aurait un filtre «éviter de», 40 % un filtre «aller vers» et 20% aurait un mélange des deux.

Il n'y a pas de bons ou de mauvais métaprogrammes. Il s'agit simplement de repérer les métaprogrammes.

 

Référence interne : elles se motivent d’elles-mêmes.
 Elles ne sont pas affectées par l’opinion des autres au sujet de leurs propres qualités physiques, mentales, sociales ou spirituelles. Elles vont accepter un compliment, mais si la situation fait en sorte qu’elles sont critiquées, elles ne donneront pas beaucoup de poids à cela. En fait, elles questionneront la validité de ces gens qui osent la critiquer. Elles savent si elles ont bien fait ou mal fait. Elles sont leurs propres critiques. Souvent, elles ne font pas l’éloge d’autres personnes et doivent se forcer à le faire quand on leur demande.
Référence externe : elles ont besoin de se faire valoriser par d’autres pour bien se sentir. Quand l’éloge tarde à venir, elles ne se sentent pas aimées. Même une évaluation négative vaut mieux que rien. Ça leur permet de s’ajuster. Elles préfèrent souvent que les autres décident à leur place.

Comment identifier une PRI et une PRE?
Le plus simplement du monde, en posant des questions et en écoutant les réponses verbales et non verbales.
Exemples :
"Comment sais-tu que c'est juste?".
 - Je le sais, c'est tout (PRI).
- Parce que Pierre me l'a dit (PRE).

Comment fais-tu pour t'acheter des vêtements ?
 - "J'essaie, si ça me plaît, j'achète" (PRI). -
"Je vais avec une amie et je lui demande si ça me va bien" (PRE).

Comment sais-tu que ton travail est bien fait ?
 - "Je le sens" (PRI). -
 "Je demande son avis à un collègue" (PRE) ou "Je le vois à la tête de mon patron" (PRE).

 

  possibilité / nécessité