Philosophie :

L'histoire commence en Grèce, il y a bien longtemps :

Socrate, Platon  Tyrannie , Aristote...
La philosophie pour ces grands Anciens ( 4ième siècle avant notre ère) était avant tout la recherche d’une maîtrise de soi.
La philosophie était en rapport avec la Vie. Ce qui était important c'était
   l’indépendance et  la force intérieure qu’elle donnait. Les contemporains de Zénon, fondateur du stoïcisme, estimaient la simplicité de sa vie davantage que ses œuvres. Le principe du stoïcisme est simple : Accepter ce qu'on ne peut pas changer, changer ce qui peut l'être.. Qui a dit que c'était plus facile à dire qu'à faire ??

Néanmoins, on n'a jamais vu de philosophe heureux, et ça fait réfléchir, non ?

La philosophie n’était alors ni élaboration solitaire d’un système ni jongleries conceptuelles désincarnées. Chez Aristote, fondateur de la métaphysique, la conversion préconisée à «la vie selon l’esprit» vise avant tout à assurer la liberté et l’absence de trouble.
Peu de chose à voir avec ce que, soigneusement barricadé derrière les murs de l’université, l’on nomme aujourd’hui philosophie, de «l’escrime face à un miroir», «de la philosophie pour rire», raillait Schopenhauer.

Pendant ce temps là en Chine, un système différent se développe où le sujet est moins important, où l'on pense que tout est en mouvement. Par exemple, Platon dit : on est assis PUIS on est debout. En chine on tient compte du mouvement. on pense le mouvement et l'évolution perpétuelle alors que l'Occident ne raisonne que par "cassure".

En Occident, Aristote considère que tout changement procède d'un contraire vers son contraire, du chaud au froid, du haut vers le bas.  Mais il rajoute un troisième terme qui est ce qui subsite d'identique et en quoi se passe le changement. C'est le "sujet". En Chine ce terme n'étant pas explicté, tout se passe entre les seuls contraires, en interaction l'un avec l'autre. C'est le Yin et le Yang, opposés et complémentaires : l'un contient déjà l'autre sur un mode latent, l'essor déjà impliqué dans le déclin et inversement. Telle est la fluidité de la vie.

Au 17ième siècle, les systèmes "font connaissance". Pascal dit : "qu'est-ce qui est plus incroyable : Moïse ou la Chine ?" ; Voir la Chronologie

Kant : un tournant.

Nietzsche, Schopenhaueur.

Heidegger : Martin Heidegger a adhéré au Parti nazi (NSADP) le 1er mai 1933 et a gardé sa carte, en payant scrupuleusement ses cotisations, jusqu'en 1945. D'avril 1933 à avril 1934, il a été recteur de l'université de Fribourg. Pour ces raisons, il a été interdit d'enseignement de 1946 à 1951. L'«affaire Heidegger», à savoir la question du degré de compromission du philosophe avec le nazisme, a donc maintenant soixante ans.
Nietzsche occupe une position particulière dans le développement de la pensée heideggerienne après Etre et Temps, et en conditionne le «mouvement». De 1930 à 1941-42, Heidegger lui consacre quasiment tous ses séminaires : il le tient pour un penseur «essentiel», parce qu'il décèle en lui cette «chose en commun» qui est en question dans la philosophie occidentale, à savoir le problème de l'être, interprété comme volonté de puissance et éternel retour du même.
Souffrance d'
Emmanuel Lévinas, qui louait le génie de Etre et Temps et pleurait de voir chez son auteur «comme un consentement à l'horrible».

Deux bons bouquins pour ceux qui veulent comprendre sans devenir des spécialistes spécialisants :
Witold Gombrowicz : Cours de philosophie en six heures un quart
Jean-François Revel : Histoire de la philosophie occidentale
J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats : la sagesse des chats est infiniment supérieure (Hippolyte Taine)

Pierre Riffard dans son livre "les philosophes : vie intime" confirme cette phrase : Créateur de concepts, le philosophe n'en est pas moins un être de chair et d'os. Il boit, fume, mange, prend femme. "A mon avis, Kierkegaard doit sa dialectique à Régine Olsen plus qu'à Hegel". Pierre Riffard voit le philosophe comme un être déchiré "tiraillé par des sollicitations contraires : analyse et synthèse, le singulier et l'universel, certitude et doute". Il décèle chez Pascal "une hystérie d'angoisse, avec déplacement et évitement, une névrose d'abandon, de la dépression". Mais le philosophe malmène autant la réalité qu'il est malmené par elle "Hegel va jusqu'à gronder la Nature. Du haut de sa chaire, il lui reproche de ne pas coïncider avec son concept.

 

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