Historique des petits textes d'accueil

sommaire                                                      Le temps passe et on avance... mais on n'a pas assez d'essence...

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AUTEURS
Camus,   Nietzsche,   Einstein, Desproges, Wolinski, Lacan, Gracian,  Cioran....

THEMES
l'Amitié, la Confiance, le Pouvoir, l'Ennui
...


PROVERBES DU MONDE.
Africains, Arabes, Allemands, Chinois, Russes, Québequois...


Citations en images

 

 

"Je me mêle de ce que je regarde" (Guy Bedos)

J'en suis BABA : des biologistes viennenet de percer le mystère du vivant : l'évolution serait régie par de simples règles géométriques dictées par quelques gènes.
La nature employe une simple et formidable ruse.
Quelques gènes déforment les plans de construction, en suivant des principes de géométrie euclidienne : homothéthie et translation !!!!
La moindre variation dans le degré d'expression de ces gènes et la forme devient arrondie ou au contraire allongée !!
Cela met à l'honneur les travaux de D'Arcy Thompson qui chercha à relier les formes des individus de différentes espèces grâce à des transformations géométriques basiques.
Convaincu que "les différences essentielles entre une espèce et une autre se ramènent à des différences de proportion, ou d'amplitudes relatives, ou comme Aristote l'écrivait, d'insuffisance ou d'excès".
Plutôt que de chercher à expliquer la forme des êtres vivants par des contraintes externes, liées aux pressions de l'environnement, D'Arcy Thompson  invitait à étudier les contraites internes, liées aux forces physiques exercées durant le court temps du développement embryonnaire.

Tout se passe comme si le génome des êtres vivants, animal ou végétal, était pourvu d'un certain nombre de curseurs géométriques, permettant au processus d'évolution d'explorer de nouvelles formes avec une grande économie de moyen. Un bricolage diablement habile !

Source : Science et Vie de Février 2011


è La retraite c'est bon pour le moral !    :

En suivant près de 14000 personnes, des chercheurs de l'Inserm ont observé une nette diminution de la fatigue physique et mentale et une baisse des symptomes dépressifs dés le départ à la retraite, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. Et elle persiste longtemps après.

Source : Science et Vie de Février 2011


è L'informatique malade des lignes de code.

Les informaticiens ne peuvent plus garantir la fiabilité de leurs programmes : trop de lignes de codes. Les programmes sont devenus trop complexes.
Exemple : la comande de vol d'un Airbus 380 comprend 1 million de codes contre 100 000 sur les premiers A 320.
Entre le potentiel offert de nos jours par le matériel informatique et notre maîtrise intellectuelle, le fossé est en train de s'élargir.
Nous avons certainement dépassé le niveau de complexité que la plupart des équipes de développeurs sont capables de maitriser.
En 2008, seul un tiers des projets informatiques a abouti pleinement.  24% des projets ont été abandonnés et 32% des projets ont réussi.

Source : Science et Vie de Février 2011


 è Le jumeau vivant :

"Nous nous sommes aimés d’avoir été aimés ensemble", écrit Jérôme Garcin. Jamais l’un sans l’autre, toujours l’un pour l’autre, et puis un jour de grand malheur, patatras! Le choc fatal, le bruit abominable, et, après une longue agonie d’Olivier, voilà Jérôme privé de son autre moi, orphelin de sa moitié vitale. Malheur, douleur, solitude. Et injustice: pourquoi lui et pas moi? La culpabilité du rescapé. Mais aussi son énergie décuplée. Jérôme répertorie tout au long du livre ce qu’il doit à Olivier, comment sa scandaleuse absence a modifié son caractère, lui a donné plus de responsabilités et, tout compte fait, a changé son destin.

"Olivier" sort jeudi. Lire l'article du JDD

Ó  30 janvier 2011

 

"Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible" (Albert Einstein)




C'est à cette heure-là que tu rentres ? dit Madame la Mouette...

 Et tu as encore oublié le pain !

 

 

 

 

 

 

è L'art de la méditation (Mathieu Ricard)   :

Il importe donc que je considère, au plus profond de moi-même, ce qui compte vraiment dans l'existence, et que j'utilise le temps qu'il me reste à vivre de la façon la plus fructueuse, pour mon bien et celui des autres. (p 49, Pocket évolution)

Si cette vie que bat le vent de mille maux
Est plus fragile encore qu'une bulle sur l'eau
Il est miraculeux après avoir dormi,
Inspirant, expirant, de s'éveiller dispos !   (Nagarjouna)

"Au départ, il faut être poursuivi par la peur de la mort comme un cerf qui s'échappe d'un piège. A mi-chemin, il ne faut rien avoir à regretter, comme le paysan qui a travaillé son champ avec soin. A la fin, il faut être heureux comme quelqu'un qui a accompli une grande tâche. (Gampopa)


è Prière indienne  :   C'est là 

Moi, elle s'appelait Catherine...Ma cousine, ma soeur, mon amie... On a la même douleur :
 Catherine Deneuve parle de Françoise Dorléac

 


èNotes de lecture :

En cours : "Thérapie existentielle" de Yrvin Yalom


è Véronique Sanson  

Un nouveau disque de Véro en octobre 2010...
Plus l'oympia et le grand Rex en 2011 : On the road again Waouh !
Cela va faire du bien...


Aller sur la page de Véro : Cliquer


J' fais koi de ma vie ?

J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.

Seule mais pas solitaire...Comme une étoile que le soleil éclaire, une vague écume de la mer, quelquefois triste, jamais amère. J'ai des regards qui m'accompagnent et j'ai des passions à l'envers, et la musique des nuits entières...

Je crois à la justice, l'honneur, la loyauté, la confiance et l'amitié.

Ó  25 août 2010         Historique des humeurs....

 

"On devrait toujours être  légèrement improbable" (Oscar Wilde)

Actualités : 

è Il faut aimer vivre...
Etre à l'écoute de ce que  disent nos émotions..
.

Un nouveau disque de Véro en septembre 2010 ?
Plus l'oympia et le grand Rex en 2011 :
On the road again
Waouh ! Si tout se réalise, cela va faire du bien...

Seule mais pas solitaire :
Comme une étoile que le soleil éclaire, une vague écume de la mer.
Quelquefois triste, jamais amère, j'ai des regards qui m'accompagnent et j'ai des passions à l'envers
 Et la musique des nuits entières..


En prenant de l'age, on vit ce paradoxe  :
l'homme extérieur décroit, l'homme intérieur croît.
Lire "une vie pour se mettre au monde" de Marie de Hennezel et Bertrand Vergely


è Véronique Sanson  à Ramatuelle en 2005


Aller sur la page de Véro : Cliquer

C'est une des plus belles photos que j'ai faite. Je l'ai mise sur mon site et très souvent je la retrouve sur d'autres sites : un vrai plaisir d'avoir pu faire cette photo et qu'elle  plaise autant.


Cela a été une soirée magnifique, un très grand concert dans un endroit chaleureux et vrai.

 


èAbeilles menacées, danger pour nous les humains..

"Le mystère de la disparition des abeilles" sur Arte le mardi 19 mai 2010 à 20h35. Depuis les années 1990 et plus particulièrement depuis 2006, les abeilles disparaissent mystérieusement. Elles quittent leurs ruches pour ne plus revenir. Dans les pays les plus touchés, le taux d'abandon peut atteindre 70 à 80%. "C'est la première fois que la civilisation humaine risque de s'effondrer. Nous allons peut-être disparaitre à cause des abeilles. L'existence des abeilles précéde celle de l'homme et remonte à 8 millions d'années. Les abeilles sont un chainon essentiel de l'alimentation humaine. Un tiers de l'agriculture mondiale dépend directement de l'activité des abeilles butineuses. Sans elles, pas de pollennisation des fleurs, et sans pollennisation, pas de fruits, ni de légumes.


è JDD du 17 mai 2010, page 17  : On n'y croyait plus à des trucs originaux dans ce canard...
"Merde à Onfray"

Dans un hopital de Seine Saint Denis, des psys de terrain prèfèrent à la polémique créée par Onfray les histoires des vies dont le cours change parfois après la rencontre avec un analyste.
"Notre travail consiste à faire en sorte que les choses ne se reproduisent pas à l'identique, que le déterminisme ne soit pas le plus fort."  "On n'apporte pas de réponse universelle. Chaque patient doit trouver la sienne".
La psychanalyse guérit-elle ? Les psychanalystes ont l'habitude de répondre, en citant Freud qu'elle permet de passer "du malheur névrotique au malheur ordinaire".
Leur discours est empreint de modestie, mais les psys livrent des exemples de vies bouleversées par le tête à tête avec un psy.
La vie si on en lui en laisse le chemin est capable de se montrer très inventive.
Les gens qui vont sont chez le psy sont souvent pragmatiques : iles veulent résoudre un problème précis. Même les gens mécontents se disent transformés et assurent retrouver leur capacité à suivre leur propore chemin, malgrè tout, et parfois contre tout.

Ó  16 mai 2010 

 

è Un peu d'espoir  : Les animaux sont empathiques
Article du Monde sur l'empathie des animaux

"La cupidité a vécu, l'empathie est de mise, proclame l'auteur. Il nous faut entièrement réviser nos hypothèses sur la nature humaine." A ceux, économistes ou responsables politiques, qui la croient régie par la seule lutte pour la survie, il oppose un autre principe, tout aussi actif que la compétition : l'empathie.
Une faculté compassionnelle qui, loin d'être l'apanage de l'homme, est partagée par de nombreux mammifères, à commencer par les primates, les éléphants et les dauphins

Ó  13 mai 2010 

"Ne crains pas d'être lent. Crains seulement d'être à l'arrêt" (Proverbe chinois)

è
Il faut aimer vivre...
Mettre  la poésie
au centre de la vie, l'écoute de l'autre, l'amour, la joie.

Il parait que Depardieu est énorme dans "Mammuth" :

Il dit dans le JDD : "La chose, la plus importante, c'est aimer les gens, leur faire partager des émotions. Il n'y a que ça de vrai.

Mammuth est un beau film. Les corps ici ne sont pas sublimes, mais comme chez Lucian Freud, il n'y a pas de gros ou de laids. Le temps qui passe peut rendre hideux, mais ceux qui font attention à leur apparence sont souvent des moinstres à l'intérieur. J'ai parfois essayé de me surveiller, ça donne les traits tirés. ça ne veut rien dire. Ce à quoi je ressemble aujourd'hui non plus d'ailleurs.."

 

 

 

è Peintre et fille de peintres  :  Ils devaient finir par se rencontrer d'autant qu'ils ont tous les deux l'âme vive et écorchée.
http://www.associationlasource.fr/ 

Gérard Garouste a choisi Nathalie Baye comme ambassadrice pour son association "La Source" qui aide les jeunes à se réinsérer par l'expression artistique.

Il a par ailleurs écrit 'L'intranquille" : "Longtemps, je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui j'ai 63 ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris.
 

 

J' fais koi de ma vie ?

J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.
Mais j
'ai peur des hivers qui m'attirent trop souvent vers le bord du monde, quand le masque tombe....

Je crois à la justice, l'honneur, la loyauté, la confiance et l'amitié.

 "En plein coeur de la nuit" d'Irvin Yalom : Un chirurgien qui opère à coeur ouvert, seul moyen pour lui de se sentir vivant.

Mes plus belles photos restent à faire; Junior avec un nikkormat, sénior avec un D 90...

Ó  18 avril 2010 

Les amis se comptent sur les doigts de la main du baron Empain. Ils sont extremement rares et précieux. La caractéristique principale d'un ami est sa capacité à vous décevoir. (Pierre Desproges)

Parce qu'on attend trop et mal.
L'amitié c'est pardonner et continuer à partager.

@ plus...

Avril 2010

è Pour ne pas suivre le conformisme...
Mettre l'économie au service de l'homme et la poésie
au centre de la vie.


Le blog de Marc Alpozzo à découvrir :
  http://marcalpozzo.blogspirit.com/   


Un article de Frédéric Lordon sur la fermeture de la bourse : http://www.marianne2.fr/Frederic-Lordon-il-faut-fermer-la-Bourse!_a189692.html 


Le monde appartient-il désormais à Golman Sachs?
Henry Paulson ancien de Goldman Sachs et secrétaire d'état au trésor a "lâché" Lehman Brothers (ennemi juré de Golsman Sachs) le 15 septembre 2008.
Pour la Grèce, Goldman a à la fois conseillé Athènes et joué contre Athènes : Voir Libé du 20 février 2010.

Lire les "confessions d'un banquier pourri" la-crise-financiere-vecue-de-l-interieur

A tester : http://www.pauljorion.com/blog/


è Un peu d'air frais et de poésie  : Avec le blog d'Eric Chevillard
http://l-autofictif.over-blog.com/ 

On connaît la fameuse robe de chambre de Balzac, la ceinture à glands, la capuche, il serait plaisant de savoir ainsi dans quels accoutrements ont été écrits les plus beaux chefs-d’œuvre de la littérature, dans quels pyjamas dépareillés, pantoufles ridicules, petits pulls jacquard, chemises clownesques ou gros velours s’est endiablée la transe poétique.
 

Ce sont souvent les personnes les plus distraites, un peu lunaires et comme détachées de ce monde qui se montrent les plus sagaces. Expliquez-moi ça ? Ainsi mon professeur de philosophie, parangon du genre, installé à demeure malgré sa corpulence dans le ciel des idées, me dit un jour en me rendant ma copie : c’est bien, c’est bon, c’est ça, mais on dirait que vous n’y croyez pas.

Ó  28 mars 2010   

« J'ai traversé le feu de l'apocalypse et du néant. Là debout sur mes pieds, je suis encore vivant. Je suis le survivant"

Actualités : 

è Johnny est resté avec nous.
On a encore quelques folies à faire toi et nous....
 

L'impensable a failli arriver...Quoique.... le Karma était bien mauvais ces derniers temps: L'aigle menaçant, les chansons d'adieu, notre blues à Bruxelles, les roadies inquiets... Tiens le coup Johnny !!!

Et puis je sais...J'ai crié tant de fois pour qu'on m'en
tende mieux Si souvent maladroit, si souvent malheureux J 'ai tenté de survivre quand on me croyait mort.
Si j'ai cru pour de bon aux amitiés poussières, chercher la solution au fond de quelques verres, c'est que j'avais peur, que les autres me voient comme je vois les autres, j'avais si peur de moi.

Qu'on lui donne l'envie, l'envie d'avoir envie. Qu'il reste en vie !!!! 

J'aime le voir cow-boy maudit en convalescence. Stetson on the Head.


En ramenant l'échelle de l'univers à un an : èèLe système solaire apparait le 10 septembre..




Nick Brandt fait des photos animalières très sensibles :
Il ont l'air si proches de nous ces animaux sauvages... Survivants d'un monde en train de disparaitre... Il y a de  l'angoisse, de la vie, de l'amour, de la tendresse...

Son site :
http://www.nickbrandt.com/index.cfm
 


 
Zoom sur  :   è La page des proverbes : http://maliphane.free.fr/proverbes_du_Monde.htm   et notamment : Tomber est permis ; se relever est ordonné.(proverbe russe)

Mais j'ai fais quoi de ma vie ? A quoi a-t-elle servi ?

J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.

La morale de l'âne : Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne. Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits..
Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter !
La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes d'ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais...

Il ne faut jamais abandonner... Secoues-toi et fonce...
Rappelle-toi, les cinq règles simples...Pour être heureux :
1. Libère ton coeur de la haine.
2. Libère ton esprit des inquiétudes.
3. Vis simplement.
4. Donne plus.
5. Attends moins.
A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres. Merci d'être là....

Ó  3 janvier 2010         Historique des humeurs....

Janvier 2010 :

Ce qui compte ce n'est pas la hauteur de la bougie, c'est la hauteur de la flamme.

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. (René Char)

Mon métier et mon art, c'est vivre. (Montaigne)

J'aime mieux forger mon âme que la meubler.(Montaigne)

L'art est une blessure qui devient lumière. (George Braque)

La confiance est une des possibilités divines de l'homme. (Henri de Montherlant)

Irvin  YALOM : 
Si tant est qu'il existe un chemin vers le meilleur, il faut, pour le trouver, bien regarder le pire.

@ plus...

Je vis, j'aime, je lis, j'écoute de la musique sans laquelle la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue.
Il me reste à comprendre l'âme humaine, apprendre le piano, m'améliorer en photo et construire des sites internet comme des chateaux de sable sur la plage : pour exister, et pour gagner tous les combats que la vie me force à jouer.

Faisons un dernier Tour 66. Une seule voie : donner et tenir haut nos valeurs humanistes.

Ó  14 décembre 2009 

« A un moment donné, pour que quelque chose fonctionne de nouveau, il faut prendre le risque de tout perdre. »  Isabelle Adjani.  Et  le résultat du risque pris c'est qu'on perd tout.

è Le mot d'ordre est : Vivre et aimer vivre. 
Amour de la vie et détermination. Compréhension des autres et sens du mot juste.

è Evolution : De Cioran, vieil enfant atrabilaire mais si drôle, à Camus et finalement Euréka, E.K. avait raison il y a 10 ans : Spinoza et la joie.
Ce n'est pas la hauteur de la bougie qui est importante, c'est la hauteur de la flamme.

è La page de Claude Levi Strauss

Le Gai Savoir : 

è  ... Que je n'oublierai pas, pour finir, de dire l'essentiel : on revient regénéré de pareils abîmes, de pareilles maladies graves, même de la maladie du grave soupçon, on revient comme si l'on avait changé de peau, plus chatouilleux, plus méchant, avec un goût plus subtil pour la joie, avec une langue plus tendre pour toutes les choses bonnes, avec l'esprit plus gai , avec une seconde innocence, plus dangereuse dans la joie ; on revient plus enfant et, en même temps, cent fois plus raffiné qu'on ne le fut jamais auparavant.....

.....non, nous ne trouvons plus de plaisir à cette chose de mauvais goût, la volonté de vérité : nous avons trop d'expérience pour cela, nous sommes trop sérieux, trop gais, trop éprouvés par le feu, trop profonds...

Ó  28 novembre 2009

"Les gens sont parfois victimes d'incendies comme les immeubles. Sous la tension de notre monde complexe, leurs ressources intérieures en viennent à se consumer comme sous l'action des flammes, ne laissant qu'un vide immense même si l'enveloppe externe semble plus ou moins intacte."

èèLire sur l'épuisement professionnel et Freudenberger.

 Freudenberger nous demande de privilégier la communication et l'intimité dans nos relations et soutient que nous en avons besoin aujourd'hui plus que jamais.


 

Ó  16 novembre 2009

« A un moment donné, pour que quelque chose fonctionne de nouveau, il faut prendre le risque de tout perdre. »  Isabelle Adjani

è C'est la rentrée et le mot d'ordre est : Efficacité et Zen attitude.  Pour le triomphe de nos valeurs humanistes.

Août  2009:

Qu'as-tu fais, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse
Dis, qu'as-tu fais, toi que voilà
De ta jeunesse ?
Paul Verlaine

Change en toi ce que tu veux chnager dans le monde. Gandhi

Il existe toujours une petite ouverture dans le bunker de la colère avec un drapeau blanc prêt à se dresser. A la colère répond la colère, à la guerre la guerre, à la douceur une possibilité de douceur.

Ó  23 août 2009   

è C'est les vacances et le mot d'ordre est : repos, recontruction. Pour une rentrée efficace et tonique. Avec le triomphe de nos valeurs humanistes, même si il faut parfois tellement se battre pour rester debout. (07/09)

Celui qui, tout au long de la journée,
 Est actif comme une abeille,
 Est fort comme un taureau,
 Bosse comme un cheval,
 Et qui le soir venu, est crevé comme un chien,
 Devrait consulter un vétérinaire....
 Il est fort probable que ce soit un âne !

Ó  29 juillet 2009  

2009 :  Sur la route 66...  

è   Dans un autre monde, un rendez-vous manqué aurait fait qu'une autre vie aurait eu lieu : dans ce monde parallèle, peut-être nous  n'existons pas, ou bien nous avons  un autre destin.

èSeuls sur nos  routes, certains plus albatros que d'autres, nous avançons, nous nous croisons, nous nous perdons, nous nous retrouvons...Pour nous, partout, toujours, il y a la musique et les amis pour vivre et tenir debout..

è Et maintenant que vais-je faire ? vers quel néant glissera ma vie ? Tu m'as laissé la terre entière, mais la terre sans toi c'est tout petit !

è La photo c'est le vélodrome de Marseille pour le concert de Johnny le 11 juillet  : la perfection d'un week-end dans une ville bouillante avec Johnny et  des amis.

 

 


Irvin  YALOM
:

Psy existentialiste, il a écrit des romans sur la conduite de sa thérapie : Il faut lire "La méthode Schopenhaueur",  "mensonges sur le divan", "Et Nietzsche a pleuré".

La dynamique psychique d'un individu s'articule autour de forces, de motivations et de peurs, conscientes et inconscientes.
La sécurité constitue le besoin fondamental de l'enfant : Si un enfant a la malchance d'avoir pour parent des adultes si prisonniers de leurs propres conflits névrotiques qu'ils ne sont pas en mesure de lui apporter la sécurité ou d'encourager sa croissance personnelle, un conflit sérieux se manifeste. Dans cette bataille, la croissance se voit toujours compromise au profit de la sécurité. On est pas si loin du "Crocodile" !!

Dans "Thérapie existentielle", il explique que l'approche existentielle met l'accent sur un des autres conflits fondamentaux que ceux qui concernent l'individu et son rapport aux autres : celui qui survient lors de la confrontation de l'individu aux fondamentaux de l'existence, qu'il appelle "Enjeux ultimes". Ces 4 enjeux ultimes sont : la mort, la liberté, l'isolement fondamental et l'absence de sens.

 

 

Dernières News:

Juillet  2009:
L'avenir est à ceux qui rient ! et aussi à celles et ceux qui écrivent leur peine sur du sable et qui gravent leurs joies sur de la pierre.

Un collectif plie mais ne rompt pas.

Il existe toujours une petite ouverture dans le bunker de la colère avec un drapeau blanc prêt à se dresser. A la colère répond la colère, à la guerre la guerre, à la douceur une possibilité de douceur.

 

Avril 2008:
Parce que nos amitiés sont fragiles, changeantes, elles peuvent être remises en question, parfois rompues. Mais lorsqu'elles nous portent, nous aident à avancer, et à nous sentir nous-mêmes, elles méritent d'être choyées et entretenues..

"Cesser de parler c'est renoncer. Il existe toujours une petite ouverture dans le bunker de la colère avec un drapeau blanc prêt à se dresser. A la colère répond la colère, à la guerre la guerre, à la douceur une possibilité de douceur".

"Faut jamais rester de glace quand on sent un signal. Faut pas rire de la menace qu’engendre un idéal C'est pas pour rien que j'ai eu tant d'aventures, c'est que je sais que jamais rien ne dure et c'est comme ça que j'ai forgé mon armure, avec le temps et les brulures. Et tout l'espoir que j'ai dans l'avenir c'est de rester chez moi et d'éviter le pire. Nous, avec nos rêves et nos soupirs,avec nos haines et nos plaisirs, on a aimé. ."

Irvin YALOM : Ses romans sont de vrais bijous, sa "thérapie existentielle" réjouit l'âme : Si tant est qu'il existe un chemin vers le meilleur, il faut, pour le trouver, bien regarder le pire.


Mars 2008:
Prends soin de ton ami.. Un jour, on ne peut plus pardonner..
Bien progressée sur les feuilles de styles...
Un des deux sites est presque fini; Pour l'autre, ils ne nous méritent pas.
Le 24 janvier, on a gagné : une date importante.
Et vive l'Amitié et les vraies Valeurs qui vont avec !

Décembre 2008:
Futée, je voulais affronter la rentrée affutée..
Après quelques coups de scapel, recousue et cicatrisée, ça va le faire !
Et puis j'ai mon piano la nuit.. Comme Dr House, comme Véro, comme Jean Paul Dubois..
Des sites à faire, des photos à classer, du boulot, des humains si humains, mais je les aime,  et une planète à sauver...

Déc 2007:
Je bosse sur les feuilles de style et refais mon site....
Pleins de projets pour janvier 2008 :
Deux sites à faire, et la date importante du 24 janvier... après il faudra assumer.@ plus..

 

 

2009 :  Véro, à Issy les Moulineaux...  

è   Humaine si humaine : La musique et les amis pour vivre et tenir debout..

è Y a vraiment que l'amour qui vaille la peine

è Et quand nos regrets viendront danser autour de nous nous rendre fous, seras-tu là ?
Pour nos souvenirs et nos amours, inoubliables, inconsolables, seras-tu là ?
Pourras-tu suivre là où je vais ? Sauras-tu vivre le plus mauvais ? La solitude, le temps qui passe, et l'habitude regardes-les : Nos ennemis.  Dis-moi que oui ! Dis-moi que oui...

è Un peu plus de noir vient dangereusement, troubler ma mémoire,  caresser ma raison. J'ai encore l'espoir qui vient dangereusement..Dois-je encore y croire ? lui donner un peu de temps ?

èJe me suis tellement manquée, je me suis tellement fait mal. Je m'étais tellement trahie, j'avais rendu les armes.  Dommage qu'il faille qu'on triche avec tous nos chagrins. Je me suis tellement blessée, je me suis tellement maudite. Je m'étais tellement perdue dans les flammes allumées, j'ai une longueur d'avance sur toute l'éternité. J'ai du mal à vous le dire, tellement honte d'en sourire, heureusement que j'ai eu mal, tout ça était fatal. Ca me fait rire qu'à moitié, ça me fait rire en silence. S'il me reste un sanglot une petite lampe allumée dans mon âme, je les offrirai aux autres, je me suis pardonnée.

 

è Notre grand risque actuellemment est de tomber en déflation et que cela engendre des violences sociales. Certains économistes voient une crise en W; nous serions en bas du premier V. (04/09)

èLe théorème des subprimes : L'innovation financière vient de se trouver un avocat illustre en la personne de Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale américaine.
Les matheux de la finance sont accusés de ne pas s'être assez souciés du réel et de s'être laissés bercer par leurs bonus et surtout par la belle vérité mathématique de leurs modèles .Absurde ! répondent en bloc les accusés, pour qui la finance ne fait pas exception : les mathématiques aident à une meilleure compréhension des faits et les innovations améliorent son fonctionnement. La crise des subprimes révèle plutôt un manque qu'un excès de mathématiques dans la finance.
Bref, la mathématisation de la finance n'a rien à voir avec ce qui vient de se passer, mais beaucoup plus avec l'irrationalité des hommes, beaucoup plus difficile, elle, à modéliser. Ce qu'avait déjà bien compris Isaac Newton, qui après avoir perdu beaucoup d'argent en 1720, lors du krach de la South Sea Company, affirmait : "Je sais calculer les mouvements des corps pesants mais pas la folie des foules."
(04/09)
abonnes.lemonde.fr/opinions/ 

è Les nouvelles venant de Grande Bretagne sont mauvaises : le déficit public pourrait atteindre 12% du PIB et la dette s'envoler de 50.9% à 74% du PIB en 2013/2014. Ce déficit sera financé par la hausse des emprunts obligataires. Problème : les investisseurs ont de moins en moins d'appétence.  (04/09)
abonnes.lemonde.fr/economie
 

èL’Islande était l’un des pays les plus riches au monde. La crise financière l’a fauchée en plein essor. La faute à ses banques, qui ont fait preuve d’une invraisemblable imprudence. Aujourd’hui, l’Islande est sonnée.
Avant la crise qui a éclaté en septembre 2008, les engagements des trois grandes banques (90 % du marché) équivalaient à dix fois le PIB du pays. Les banquiers, alertés dès 2005 par des analystes, ont bien réalisé que leurs dépôts ne suffiraient pas à garantir l’énorme pyramide de crédits. Comme ils ne pouvaient pas en obtenir davantage de la petite population insulaire (320 000 habitants), ils sont allés à l’étranger. La Landsbanki, notamment, a ouvert une banque par Internet, Icesave, avec des filiales en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Cela n’a pas suffi. La crise financière et la chute de Lehman Brothers, en gelant les crédits entre banques, ont fait exploser le système islandais.
Les Islandais ne se font plus d’illusions. La Bourse s’est effondrée et une partie de leurs retraites avec. Le FMI, appelé à l’aide, parle pour 2009 d’une récession qui atteindrait 10 % ! Un vrai cataclysme. Le déficit budgétaire grimperait à 10 % du PIB et la dette publique, jusqu’ici contenue, à 100 % du PIB.
 (04/09)
www.lepoint.fr/actualites-economie

è Stephan ZWEIG : aller sur la page en construction. Voir aussi le "Magazine Littéraire" de mai 2009 (N° 486)  (04/09)

è Notes de lecture : aller sur la page Littérature (Sorrentino; etc...) (04/09)

 

Mais j'ai fais quoi de ma vie ? A quoi a-t-elle servi ?

J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.


Je lis Irvim, j'écoute Véro, Chopin (un peu..), Beethoven et du jazz.

Et puis, il y a Greg...

 

 

 

Ó  25 avril 2009 

 

Mars 2009:

Clément JUGLAR (1819_1905) :

Médecin il devient  économiste. Un cycle Juglar est un cycle économique (période d'une durée déterminée qui correspond plus ou moins exactement au retour d'un même phénomène) de l'ordre de 7 à 11 ans, aussi appelé cycle des affaires.
Un cycle a trois phases  : expansion, crise et liquidation. Clément Juglar est le premier économiste a s'être intéressé aux cycles économiques.
Juglar a été l'un des premiers à considérer que l'on avait tort d'examiner chaque crise pour elle-même en essayant d'en analyser les causes immédiates ou les particularités, et qu'il était plus pertinent de se pencher sur les causes sous-jacentes à leur récurrence.

Tout d'abord, il note qu'une nation se trouve toujours dans l'un des trois états suivants : période prospère, période de crise ou période de liquidation.
Au cours de la période prospère, les prix enflent, le crédit est abondant et soutient la hausse des prix, les comportements spéculatifs se nourrissent de cette hausse et l'amplifient.
Puis, un moment arrive où le dernier détenteur ne pouvant écouler les biens à un prix supérieur, tous les échanges s'arrêtent, et les prix s'effondrent. La crise, que Juglar définit par l'arrêt de la hausse des prix, atteint tous les industriels et commerçants, et touche les recettes de tous  entraînant un ralentissement brutal des affaires, une augmentation des déficits, du chômage massif  et la diminution de la consommation.
Vient ensuite le temps de la liquidation. Toutes les conditions sont réunies pour que le cycle reprenne, l'assainissement de la situation devenant propice à une reprise de l'activité, et peu à peu à l'émergence de nouveaux excès.
Ce que dit Juglar de la psychologie collective est d'actualité, notamment lorsqu'il affirme que c'est surtout pendant les crises que l'on se préoccupe des moyens de les éviter.
On n'est pas sorti de l'auberge....

Ó  15 mars 2009


2009 :  On réinvente le collectif ...
 

è   En consommant bio

è En mangeant moins de viande

è En étant ensemble, humain si humain...

è En faisant de la musique.


En 2009, Y a que l'amour qui vaille la peine...

 

On consomme moins et mieux !

Les chiffres à avoir en tête : 1.5 Milliard d'habitants sur cette planète en 1900.

En 2009 : 6.5 Milliards dont 2 qui ne mangent pas à leur faim

En 2050 : 9 Milliards.

C'est à dire qu'il faut doubler la rentabilité de l'agriculture pour nourrir tout le monde... C'est possible, si l'on arrête de croire les sornettes que nous raconte l'oligarchie au pouvoir..

Crise économique (fin du pétrole), crise écologique : tout se mêle.
Faut-il continuer à développer les bio carburants ?

 

L'ère de l'après-pétrole, un documentaire de Yves Boillon et Alain Pitten

Le réchauffement climatique entraîne avec lui une crise écologique qui ne fait qu'aggraver une situation mondiale préoccupante. Une alternative à l'énergie pétrolière doit être trouvée. Mais, pour cela, l'organisation de la société et les comportements individuels doivent être adaptés. Comment aller vers cette nouvelle ère et remplacer massivement le pétrole ? A travers les témoignages de différents experts en économie, en ressources pétrolières et en écologie, ce documentaire aborde d'éventuelles solutions.


 

Mais j'ai fais quoi de ma vie ? A quoi a-t-elle servi ?

J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.


J'arrête de me prendre la tête : je bosse, j'aime, je joue, je ris, je fais de la musique, du yoga et je sauve ma planète.

 

C'est la rentrée.. Energie et musique...  

Je les aime : Véro et Dr House.

Me revoilà à Ramatuelle ce 12 août 2008, pour une soirée aussi belle que celle de 2005 : ça valait les 1000 bornes..

21h45 : Véro rentre sur scène, si belle ! Lumineuse d’énergie, indestructiblement vivante, tendre et violente.
Nous voilà tous ensemble pour une soirée de joie, de partage,  de musique qui fait tout oublier quand elle vient des tripes, quand elle est fondamentale à la vie. lire la suite


En 2009, Y a qu’à suivre notre musique où elle va..

Lui, son cas est différent. Je l'ai découvert récemment et j'ai complètement craqué. Pour sa barbe de deux jours, ses cheveux en bataille, ses intuitions et ses états d'ame.. Comme Véro, il a beaucoup de douleur en lui. J'ai reconnu un frère !!

Je découvre aujourd'hui dans une interview à un mag de télé que Hugh Laurie (il s'appelle comme ça dans ce qu'ils appellent la vraie vie) est comme son personnage !! Là c'est plus qu'un frère, c'est mon jumeau.

Votre principal défaut lui demande le mag : "la dépression..C'est un défaut, ça ? En tout cas, certainement pas pour mon psy puisque, grâce à moi, il vit très bien de sa profession depuis de nombreuses années".. Ce qui vous séduit poursuit le mag  : "tout ce qui touche l'art dans son ensemble". Votre devise : "Pour rendre heureux les gens qu'on aime, il faut avant tout être heureux soi-même". Votre remède contre le spleen : "La Boxe, c'est encore plus efficace qu'une séance chez le psy". Le truc que vous adorez et que vous assumez mal : "J'adore jouer du piano, mais contrairement à ce que les gens disent et sans aucune fausse modestie, je suis tellement mauvais que je ne peux même pas m'entendre jouer"..

Par ailleurs, il aime la moto et a écrit un bouquin policier qui a été best seller.


Le troisème, je suis restée bouche bée cet été en lisant une page sur lui dans le JDD : Il a 77 ans, c'est un pianiste virtuose.. Il écrit des poésies, est aussi écrivain,  fait de la peinture (il expose) , est docteur en mathématiques. Il arrête de donner des concerts pour mieux approfondir sa peinture.
 "Je n'ai pas de regrets, seulement des projets", dit-il..
Il s'appelle Alfred Brendel.

 

 

Mais j'ai fais quoi de ma vie ? A quoi a-t-elle servi ?
J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.

De
Camus à Nietzsche, en passant par Montaigne, Miller, Cioran, Baudelaire, Einstein. De l'Amitié à la Solitude en passant par l'Absurde, l'Ennui, le Temps, mais aussi le Voyage, l'Amour, la Confiance, la Musique et l'Humour.. et des Proverbes..
Je continue de chercher..

Ó 26 août 2008             

 

 septembre 2008:
Bonnes vacances de l'Ile d'Yeu à  Véro à Ramatuelle, puis camping, Aoste, Chamonix..Faut affronter la rentrée, affutée..ça sera une année musique et photo. Je me mets au clavier..Et boulot pro ! comme EUX

Si vous aimez les mots, si vous avez besoin des mots, SURFEZ sur ce site et PARTICIPEZ..

Si tu ne peux être une étoile au firmament, sois une lampe dans ta maison. (Proverbe arabe)
La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le mystère des choses (Albert Einstein)

De Camus à Nietzsche, en passant par Montaigne, Miller, Cioran, Baudelaire, Einstein, Churchill..

De l'Amitié à la Solitude en passant par l'Absurde, l'Ennui, le Temps, mais aussi le Voyage, l'Amour, la Confiance, la Musique et l'Humour.. et des Proverbes..
 

Début de la "Psy" de Jonathan Kellerman : Il ya quelques années, un psychopathe réduisit ma maison en cendres. Ce soir-là, je dinais dehors avec la femme qui l'avait dessinée et y vivait avec moi. Nous remontions Beverly Glen quand les hurlements des sirènes avaient troué l'obscurité. Des coyottes hurlant à la mort. Les bruits moururent vite - la catastrophe s'était surement produite dans les parages, mais pourquoi croire au pire ? A moins d'être un pessimiste forcené, on se dit : "Encore un pauvre diable qui a eu la poisse."
Sauf que cette nuit-là, je dus réviser mon jugement.
Depuis la sirène d'une ambulance ou d'une voiture de pompiers dans mon quartier déclenche en moi une réaction automatique : crispation de dos, brusque arrêt de la respiration, arythmie affolée de l'organe violacé qui bat en moi comme un oiseau en cage. Pavlov avait raison. J'ai une formation de psychologue clinicien, je pourrais donc y remédier, mais j'ai décidé de n'en rien faire.
Parfois l'angoisse me donne le sentiment de vivre.

Soeur Emmanuelle aura 100 ans le 16 novembre 2008.
A 6 ans, elle voit son père se noyer dans la mer près d'Ostende et celui lui fait comprendre l'inanité des choses, du bonheur. Qu'on ne peut pas s'accrocher à quoi que ce soit sur terre parce que ça nous quitte en une seconde. "ça a mis un manque, un vide très très fort en moi et c'est grâce à ce vide, à ce manque, que j'ai cherché l'absolu de Dieu".
"Il ne restait que du vide, je sentais que je voulais quelque chose d'absolu.." "J'ai donné ma vie aux enfants."
"Ce n'est pas la religion qui m'interesse, c'est le partage"
Retour en France en 1993: "un grand choc. J'étais naïve. Je me disais, en France, les gens doivent être tellement heureux. Et puis je suis tombé sur des visages moroses. Tout le monde se plaint... Dans le bidonville, personne ne se plaint jamais. On accepte tout, on marche, je n'ai jamais autant rigolé que dans le bidonville.
Ce qui rend heureux, c'est la pauvreté. Quand on a rien, pas d'eau, pas d'electricité, rien, on s'attache à l'essentiel. L'essentiel c'est la relation.. Vivre c'est la relation. Tout est là... Le champagne de la vie, c'est l'amour..."
 

Mais j'ai fais quoi de ma vie ?

A quoi a-t-elle servi ?
J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.
Je ne suis jamais resté en place. Besoin de voir d'autres visages, chanter sous le feu et la glace.
 La vie s'arrête et puis c'est fini, comme un point au bout d'une ligne
J'ai toujours la gorge serrée après avoir beaucoup chanté. L'impression d'avoir tout donné ça fout le blues jusqu'à en pleurer.

Ó mars 2008            Historique des humeurs....

 

 

Blues : C'est l'histoire d'un  homme star au coeur vrai qui chante le blues avec des mots simples, pas simplistes, mais de cette simplicité, juste, pure, dure et vraie, qui est toujours la plus dure à atteindre.
Avec toujours cette capacité à émouvoir, à toucher loin. Par la seule force de sa voix, qui fait toujours trembler, il nous rend éternel le temps d'une chanson.
Il prend les mots, la musique, se les approprient, les froissent et les façonnent pour en sortir le sang bleu du blues.
Cet homme est également comme l'albatros de Baudelaire. Ses ailes de géants en font un exilé dans le quotidien.  Et nous,  flashbackers éternels,  nous sommes comme Lucchini dans Jean Philippe.

Une idée forte sur un bon thème qui sonne bien qui sonne actuel, un truc qui parle de nos problèmes, de nos amours et de  nos peines en un langage universel...ça, ça fait chavirer les foules..
Parfois je veux la vie d'un autre.. Que restera-t-il de ma course autour du soleil ? Que restera-t-il de toutes mes nuits sans sommeil ? Que restera-t-il de ma voix devant l'éternel ? Que restera-t-il de moi ?
C'est la tristesse des hommes que l'on combat. Se construire sans jamais se mentir, s'élever pour devenir un homme.
Je sais bien que les années passent. Je sais bien que le temps me chasse, c'est difficile à supporter. Je voudrais être encore cet enfant qui croyait à l'éternité, je voudrais m'endormir sans avoir peur de ne pas me réveiller.
La vie s'arrête et puis c'est fini, comme un point au bout d'une ligne
.

Mais j'ai fais quoi de ma vie ?

A quoi a-t-elle servi ?
J'ai toujours ce feu qui fait danser mon âme, ce besoin d'un regard pour le jeu pour le charme, toujours l'envie de l'essentiel.
Je ne suis jamais resté en place. Besoin de voir d'autres visages, chanter sous le feu et la glace. Vivre toujours sur un nuage.
J'ai toujours la gorge serrée après avoir beaucoup chanté. L'impression d'avoir tout donné ça fout le blues jusqu'à en pleurer.

 

Peux-t-on être Geek, Geek, Geek   ????     www.journaldugeek.com


                              et créatifs culturels ???   www.creatifsculturels.fr
 

Ne plus vouloir consommer à tort et à travers mais vouloir le dernier téléphone ou le dernier appareil photo ???                         

J’ai tenté de lire les journaux, de humer l’air du temps. Mesurer l’état d’hypnose et de fascination, l’étendue des dégâts, le grand lessivage des cerveaux. Tout le monde en ­redemande. Encore. Encore. Les franchises les heures sup les paquets fiscaux, la chasse aux enfants les expulsions l’identité nationale, le Medef les yachts les Rolex, l’autorité le travail la famille la patrie, les gens qui se lèvent pas encore assez tôt qui travaillent pas encore assez qui sont encore trop payés, trop de fonctionnaires trop d’assistés trop d’impôts : encore. Encore.
Les pauvres ont voté pour les riches. La sarkozysation des esprits bat son plein. Et chacun applaudit à ce qui l’insulte, le réduit et finira par le broyer.

Olivier Adam dans libé du 8 septembre 2007

 
 Artiste, Léonardo est peintre, sculpteur, architecte, poète, musicien. Il est également musicien.
Mais il est aussi un savant de premier ordre, un théoricien de génie, un inventeur, un philosophe.
Ses contemporains étaient stupéfaits de l'ampleur de ses aptitudes.

 Regarde la lumière et admire la beauté. Ferme l'oeil et observe. Ce que tu as vu d'abord n'est plus et ce que tu verras ensuite n'es pas encore. 

  Toute notre connaissance découle de notre sensibilité.

   Qui marche droit tombe rarement.

  La simplicité est la sophistication suprême. 

 Une journée bien remplie donne un bon sommeil. Une vie bien remplie donne une mort tranquille.

Ne me méprise pas tant, je ne suis pas pauvre. Pauvre est plutôt celui qui désire beaucoup de choses..

La vie bien remplie est longue.

 Aux ambitieux qui ne se contentent pas du bénéfice de la vie ni de la beauté du monde, il est imposé pour châtiment qu'ils ne comprennent pas la vie et restent insensibles à l'utilité et à la beauté de l'univers!

Veux tu rester en bonne santé, suis ce régime : Ne mange point sans en avoir l'envie.

Heureux le domaine qui est sous l'oeil de son maître.

Qui possède plus de biens doit avoir plus grande peur de les perdre.

Il faut contempler; il faut penser : qui pense peu se trompe beaucoup.  

 Il faut rire de tout. C’est extrêmement important.
C’est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans.
  Pierre Desproges
 
Trois amis, un chirurgien, un architecte et un politicien discutent, autour d'une table, pour savoir quelle est la plus ancienne de leurs professions :  
- C'est la mienne, assure le chirurgien. La Bible dit bien qu'Êve est née après qu'Adam eut subi l'ablation d'une côte.  
- Non, c'est la mienne, fait l'architecte. Le monde a été créé à partir du chaos. C'est évidemment un travail d'architecte.
- Et alors, questionne le politique. A votre avis, qui avait créé le chaos ?

 Ó septembre 2007

 
Montaigne : L'essentiel, qui l'accompagne partout, c'est son livre, son corps devenu livre, un livre nourri de livres puisque lire et écrire forment un même tissu sanguin et nerveux. "Mon livre me fait " ; "Nous allons conformément et tout d'un train, mon livre et moi."et ben moi, c'est mon site...
Pas de vrai plaisir sans totale autonomie.
Heureux qui joint la santé du corps à l'exercice de la pensée.
Ciel, terre, mer et toutes choses : un néant.
Partout où le vent m'emporte , je m'installe un moment.
Que de vide dans le monde.
J'ai pu me mêler des charges publiques sans me départir de moi de la largeur d'un ongle, et me donner à autrui sans m'ôter à moi.
Notre grand et glorieux chef d'oeuvre , c'est vivre à propos. C'est une absolue perfection, et comme divine, de savoir jouir loyalement de son être.
Ce que je sais
C'est que je suis là
Ce que j'en sais
C'est que j'en suis là
Je crois ce que j'ai vu
Je sais ce que je dois savoir
Et c'est la seule rue
Qui mène quelque part
 
Si je m'en sors
Moins mort que vivant
Et si je sens mieux
Le feu et le sang
C'est que jamais
Jamais non personne
N'a su pour moi
Ce que je sais, ce que je sens
Ca je le sais, oh, je le sais maintenant

 
  Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.

   L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.

  L'art de vivre ressemble plus à un match de lutte qu'à un ballet.

   Il ne s'agit plus de discourir sur ce que doit être l'homme de bien mais de devenir un homme de bien.

  Sois comme un promontoire contre lequel les flots viennent sans cesse se briser.

  Fais chacun de tes actes comme si c'était le dernier de ta vie.

Les effets de la colère sont beaucoup plus graves que les causes.

Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme. Ne te laisse pas distraire par les événements extérieurs !

 Prend le temps d'apprendre quelque chose de bon et cesse de papillonner !

La perfection du caractère consiste à passer chaque journée comme si c'était la dernière, à éviter l'agitation, la torpeur et l'hypocrisie.

Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c'était le dernier ; Ne pas s'agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant.

La meilleure façon de se venger d'un ennemi, c'est de ne pas lui ressembler.

En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux ..    (Marc Aurèle)

 
D'ici à 2025, 3 milliards de personnes pourraient être privées d'eau potable... En Afrique et en Asie, des techniques innovantes de purifications sont testées, mais cela coûte cher.

Chaque minutes, 15 personnes meurent dans le monde, faute d'avoir accès à une eau saine. Plus de 1 milliard de personnes en sont privées et selon les Nations Unies, si rien n'est fait, ce chiffre pourrait tripler d'ici 20 ans.

La consommation quotidienne d'eau à usage domestique s'élève à 600 litres par habitants en Amérique du Nord et au Japon, entre 250 et 350 litres en Europe, entre 50 et 100 litres en Asie et en Amérique du Sud et entre 10 et 40 litres en Afrique

Nous sommes 6.5 Milliards : http://www.populationmondiale.com/           x2 depuis 1960 !!

Ó  mai 2007

On n'est jamais trompé. On se trompe soi-même. Goethe

Le gibier peut oublier le chasseur. Le chasseur n'oublie pas le gibier. Proverbe africain.

On gagne et puis on voit. Napoléon

Faites attention à ce que vous voulez, car vous l'aurez. Proverbe chinois

Seul est digne de son pouvoir celui qui le justifie jour après jour. (Dag Hammarskjöld )

 

Rêver un impossible rêve; Brûler d'une possible fièvre
Aimer jusqu'à la déchirure; Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure, d'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête, Se damner pour l'or d'un mot d'amour...

A Toulouse, une dernière inoubliable..
Photo prise sur Be Bop a Lula
A dans deux ans...

L'humeur du moment : A force d'aller au fond de toute chose, on y reste. Hyppolyte TAINE

 
Il y a des moments où tout réussit, il ne faut pas s'effrayer, ça passe. Jules Renard

 De temps en temps, les hommes tombent sur la vérité. La plupart se relèvent comme si de rien n'était. Winston Churchill

 Je vais donc enfin vivre seul. Et déjà, je me demande avec qui. (Sacha Guitry)

 On n'est jamais trompé. On se trompe soi-même. Goethe

Quand le vieux lion se meurt, même les chiens ont du courage et lui arrachent les poils de sa moustache. (Proverbe  arménien)

On est toujours le fils de ses oeuvres. Cervantès

L'homme n'est pas ce qu'il cache. Il est ce qu'il fait. André Malraux

Le gibier peut oublier le chasseur. Le chasseur n'oublie pas le gibier.
Proverbe africain.

Gouverner, c'est faire croire. Machiavel

La vérité n'est jamais amusante. Sans cela, tout le monde la dirait. Michel Audiard
Rien ne s'arrange mais tout se tasse.
(Marcel Achard)
A qui dit la vérité, donnez un cheval. Proverbe arménien
Bien des gens sont comme les horloges. Qui indiquent une heure et ne sonnent une autre. Proverbe danois.
On gagne et puis on voit.
Napoléon
L'insecte humain ne se décourage jamais et recommence de grimper.
François Mauriac



Rêver un impossible rêve; Brûler d'une possible fièvre
Aimer jusqu'à la déchirure; Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure, d'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête, Se damner pour l'or d'un mot d'amour...
 

Ó  février2007

L'humeur du moment : Qu'était-ce  -  cette façon de brûler, de s'étonner, de ne jamais pouvoir faire autrement, de sentir la douce, la profonde, la rayonnante montée des larmes ? Qu'était-ce ? (Rilke)

 
MOI JE CONSTRUIS DES MURS AUTOUR DE MES REVES..........

Créer - voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère. (Nietzsche)

Ce torrent qui coule en moi, tu sais, n'est pas facile à dompter...

Si je m'en sors moins mort que vivant, et si je sens mieux le feu  et le sang
C'est que jamais  personne n'a su pour moi, ce que je sais, ce que je sens..

Rêver un impossible rêve; Brûler d'une possible fièvre
Aimer jusqu'à la déchirure; Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure, d'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête, Se damner pour l'or d'un mot d'amour...

Un instant de bonheur vaut mille ans dans l'histoire (Voltaire)

Et que vive l'année 2007 !
Accroche ton chariot à une étoile. (Ralph Wado Emerson)
Il est grand temps de rallumer les étoiles. (Appolinaire)
Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie.
(proverbe chinois)
Je suis éternel ; le fait que j'ai existé un jour est éternel. (Spinoza)
L'homme libre, qui vit parmi les ignorants, s'applique autant qu'il le peut à éviter leurs bienfaits. (Spinoza)

Janvier 2007

L'humeur du moment : L'humour est l'ombre d'un doute sur les choses. (Roch Carrier )

Le malheur des russes c'est que, non seulement tout ce que leur avaient dit les communistes à propos de l'économie socialiste était faux, mais qu'en plus, tout ce qu'ils leur avaient dit au sujet de l'économie capitaliste était vrai.

     Moise a dit : "Tout est Loi"
    Jésus a dit : "Tout est Amour"
    Marx a dit : "Tout est Argent"
    Puis Freud a dit :"Tout est Sexe"
    Et puis Einstein est arrivé et il a dit : " Tout est relatif"
 

Sherlock Holmes et le fidèle Watson sont en camping. Après un bon bon dîner bien arrosé, ils se retirent sous la tente et s'endorment rapidement. Quelques heures plus tard, Holmes se réveille et donne un coup de coude à son fidèle compagnon.
"
Dites donc Watson, regardez un peu le ciel et dites-moi ce que vous voyez".
 "Je vois des millions et des millions d'étoiles" répond Watson.
"Et qu'en déduisez-vous ?"
Watson réfléchit une minute puis déclare "Et bien, d'un point de vue astronomique, cela me dit qu'il y a des millions de galaxies et potentiellement des milliards de planètes. D'un point de vue astrologique, j'observe que Saturne fait partie du Lion. D'un point de vue horaire, j'en déduis qu'il est approximativement 3 h 15. D'un point de vue météorologique, je suspecte que nous aurons une belle journée ensoleillée demain. Enfin, d'un point de vue théologique, je vois que Dieu est puissant et que nous sommes bien petits et insignifiants face à l'univers.
 "Et vous Holmes, qu'est-ce que cela vous dit?"
 Holmes après un court silence: " Watson, vous êtes un idiot, j'en dis que quelqu'un nous a volé la tente! "

PAROLES D'ACTEURS : J'ai toujours imaginé la vie comme un grand désordre : les hasards font partie de ce désordre. Je pense que la vie a plus d'imagination que nous. Je ne crois pas au destin, mais aux rencontres.
Vous vous rendez compte de quoi est fait un être humain ? D'obscur, de contradiction, de folie, d'intelligence...Il faut lutter pour le sauvegarder !
(Fanny Ardant)

J'ai envie de me montrer solide. C'est une forme d'élégance.
(Nathalie Baye)

Pour moi le vrai secret de la jeunesse est dans la passion des choses, des gens. Il est dans la poursuite de ses rêves. Tant qu'il y a du désir, il y a de la jeunesse. La pire des rides, c'est l'ennui. (Nathalie Baye)

Il y a un moment où le temps qui passe, ça devient du temps qui reste. (Claude Brasseur dans "Fauteuils d'orchestre")

Souvent, c'est quand on croit donner qu'on reçoit le plus (Catherine Deneuve)

Flashback 2006 :"Je cherche à atteindre l'inaccessible étoile. Je ne l'ai jusqu'à présent que frôlée. Cela donne espoir."
Rêver un impossible rêve
Brûler d'une possible fièvre
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour...

Ó novembre 2006

 
 
 
 

L'humeur du moment : Si tu réussis à paraître devant les autres ce que tu souhaiterais être, c'est tout ce que peuvent exiger de toi les juges de ce monde.

Ne doutez jamais du fait qu'un petit nombre de gens réfléchis et engagés peuvent changer le monde. En vérité, c'est la seule chose que l'on n'a jamais fait.

Se réunir est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est la réussite (Henry Ford)

Le secret pour développer la motivation collective, c'est de vivre au jour le jour, ici et maintenant, et de bien hiérarchiser les objectifs. Il y a la montagne à gravir et les étapes pour arriver au sommet. Ces étapes sont votre quotidien. (Noah)

Le secret des forts est de se contraindre sans répit.

Lorsque deux forces sont jointes, leur efficacité double. (Newton)

Les entreprises qui réussissent sont celles qui ont une âme.

La grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes; il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines (Saint-Exupéry)

La philosophie enseigne à agir, non à parler. (Sénèque)

Lire Télérama et découvrir Javier Cercas et se dire "Waouh ! Un frère ! "
Il cite « une blague » de notre bon vieux Voltaire : « Un type qui ne se contredit pas au moins trois fois par jour n’est qu’un stupide ! »
Il aime la France, sa  littérature (Camus est son idole) ; ses philosophes (les Lumières, Cioran)
écrire, ne serait-ce pas un aveu d’impuissance devant l’horreur, une façon de se protéger, de survivre ? et lire, est-ce du même acabit ? Lequel est le plus monstrueux, l’écrivain ou le soldat ? Celui qui se sert de la vie des autres pour gagner les honneurs ou celui qui assume la normalité du mal, se rend coupable et ne peut que se murer dans une solitude absolue ? Cercas avoue avoir écrit là un livre « presque pessimiste, pour de vrai réaliste, en tout cas sans illusions sur le genre humain »
« Ecrire ne sert à rien, le langage ne sert à rien, mais il me faut continuer. Ecrire, c’est peut-être la seule façon de trouver une illusion aux choses de la vie »
Javier Cercas ne croit ni à la révolution, ni aux grandes idées généreuses, ni à l’immortalité littéraire : « Vous avez lu l’éloge funèbre de David Grossman à son fils de 20 ans mort au Liban ?  Il a écrit un chef-d’œuvre. Je ne veux pas avoir à écrire ce genre de chef-d’œuvre. Plus je vieillis, plus je ne crois qu’en l’honnêteté personnelle. C’est peu. » On lui répond en guise de consolation que ce n’est pas si mal. Cercas, le regard pétillant, éclate de rire.
 

Flashback 2006 :"Je cherche à atteindre l'inaccessible étoile. Je ne l'ai jusqu'à présent que frôlée. Cela donne espoir."
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour...

    Ó septembre 2006
 

L'humeur du moment :  Le destin de tous dépend de l'action de quelques uns....

Seul au milieu d'un lac, sur mon vieux bateau qui craque,
J'attends la brise du devenir et le souffle du désir
J'attends que les hommes me fassent moins peur
Malhabile dans les villes, loin des foules débiles, je fuis
Dans mon rêve au coin d'un bois
Je suis un peu rebelle, un peu poète
Ce monde usé qui se noie sans idéal et sans joie m'ennuie
Seul au milieu d'un lac, sur mon vieux bateau qui craque, j'attends...

Flashback 2006 :"Je cherche à atteindre l'inaccessible étoile. Je ne l'ai jusqu'à présent que frôlée. Cela donne espoir."
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour...

L'œuvre de Beckett a été pour moi une longue brûlure.
Extraits de (Une œuvre-miroir, par Charles Juliet LE MONDE DES LIVRES  01.06.06)
.....Beckett a souffert comme un damné et son oeuvre n'est qu'une longue coulée de souffrance. Une souffrance qui l'a muré en lui-même et l'a empêché de se donner à la vie...

Ainsi, au long de son oeuvre, il nous relate ce qui advient de l'être humain quand il est privé de toute raison de vivre.
..
"Que voulez-vous, je ne peux pas naître (...) Ils sont tous pareils, ils se laissent tous sauver, ils se laissent tous naître."

Je pense en effet que si on en a les moyens et surtout l'impérieux désir, on peut arriver à se faire naître, à provoquer en soi une mutation, laquelle détermine un autre rapport à soi, aux autres, au monde. Du dégoût de la vie et de la haine de soi, on passe au consentement à soi-même et à la joie d'exister.

 Ó juin 2006

 

L'humeur du moment :  Sans REVES, la vie serait une erreur....

Je crois beaucoup en la chance ; et je constate que plus je travaille, plus la chance me sourit. (Thomas Jefferson)

Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)

Le seul tyran que j'accepte sur cette terre c'est ma petite voix intérieure. (Gandhi)

La grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour, dans le même visage. C’est plus grand que tous les voyages autour du monde. (Alberto Giacometti)

Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat. (Alberto Giacometti)

La vérité est dans la contradiction. (Jean Jaurès).

Tout a déjà été dit, mais comme personne n'écoute, il faut sans cesse recommencer (André Gide)

 Chacun de nous se croit seul en enfer, et c'est cela l'enfer (René Girard)

être contesté, c'est être constaté (Victor Hugo)

 Ó mai 2006

 L'humeur du moment :  Sans les vacances, la vie serait une erreur....

Les philosophes et les psychologues ne savent pas tout. Les poètes ont sur l'homme d'autres lumières. (Gaston Bachelard)

Vis comme en mourant tu voudrais avoir vécu.
(Confucius)

Ne t'attardes pas à l'ornière des résultats. (René Char)

 

Euphémismes et néologismes brumeux permettent à “l’élite” d’endormir “les exclus” et de  masquer le réel :

cette langue est à la fois le reflet et la cause de la « pensée unique », qu'on peut appeler :  « la propagande du quotidien ».

 

Exemple : les opprimés ont  disparu du vocabulaire. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus d’oppresseurs : s’il existait des oppresseurs, il y aurait de la lutte des classes, et cela voudrait dire qu’il existe des classes. (cqfd !)

LQR, La propagande du quotidien, éd. Raisons d’agir, 126 p., 6 €. Eric Hazan

 

       

L'homme n'est rien en lui-même. Il n'est qu'une chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette chance.
(Albert Camus)

Tout passe et lasse sauf le désir de comprendre.

Management : Il vaut mieux retenir des lions que pousser des boeufs...

Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. (René Char)

L'art est une blessure qui devient lumière. (George Braque)

Il y a un moment où le temps qui passe, ça devient du temps qui reste. (Claude Brasseur dans "Fauteuils d'orchestre").

Mon être tout entier hurle en contradiction contre lui-même. L'existence est à coup sur un choix. (Sören Kierkegaard)
Quand elle aime elle aime aux larmes
mais c’est d’une violence
En silence elle prend les armes
Souvent contre elle-même
Quand elle aime elle est en flamme
Aucune indulgence
Et soudain c’est une eau calme
On ne sait pas ce qu’elle pense
Quel jeu elle joue
Si loin de tout  Et tout à coup Joue contre joue

Le cœur qui tape quand elle s ‘échappe.
Et personne n’est à personne
Elle a beau le dire
A l’idée qu’on l’abandonne
Elle aime autant mourir
Quel jeu elle joue
Elle a toujours des rendez-vous
Quel rendez-vous
Elle apparaît, elle disparaît
 

Ó avril 2006

 

Toute vie est une forme d'évanescence,
Toute mort en est une autre,
Cependant, la fusion des deux nous permet d'être un signe dans le vide.
Roberto Juarroz

En vain nous poussons le vivant dans tel ou tel de nos cadres. Tous les cadres craquent. (Henri Bergson)

La neige parle à la blancheur
un langage que le riz ignore.

(Edmond Jabès)

                                                                                                                                                                                                                                 
 

 


L'humeur du moment
:  Sans la musique, la vie serait une erreur....

 

La musique est la langue des émotions. (Kant)

À quoi bon fréquenter Platon, quand un saxophone peut aussi bien nous faire entrevoir un autre monde ?
(Cioran)

La lucidité : un martyre permanent, un inimaginable tour de force.
Nous sommes tous des farceurs : nous survivons à nos problèmes.
Cioran

Et puis je sais les sourires qu'on invente
Les mains glacées,
Les longues heures d'attente
Et puis je sais les matins fatigués
Par trop de mots gâchés
Trop de rêves envolés

Un économiste "saugrenu" Stephen Levitt considère que l'économie ce n'est pas uniquement les variations du PNB mais aussi et surtout une explication du quotidien :
Qu'est-ce qui est plus dangereux : Un revolver ou une piscine ? Pourquoi les dealers vivent-ils toujours chez leur mère ?

www.freakonomics.com

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer 
Et la Terre peut bien s'écrouler 
Peu m'importe si tu m'aimes 
Je me fous du monde entier 
Et tant que l'amour inondera mes matins 
Et tant que mon corps frémira sous tes mains 
Peu m'importe les problèmes 
Mon amour puisque tu m'aimes 
Et si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meures que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi

Et nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Dieu réunit ceux qui s'aiment.

L'homme a été taillé dans un bois si tordu qu'il est douteux qu'on en puisse jamais tirer quelque chose de tout à fait droit. (Kant)

 

                                                                                                                                                                                                                                 
 

 

 


L'humeur du moment
:
  Et puis je sais.....

 

Et puis je sais.... toutes ces nuits inquiétantes
La peur collée au ventre
Pour remonter la pente

Et puis je sais tous ces mots qu'on ne dit pas
Et puis je sais tout ce que j'aurais pu faire
A défaut de me taire
Quand j'approchais l'enfer

 

Et puis je sais les sourires qu'on invente
Les mains glacées,
Les longues heures d'attente
Et puis je sais les matins fatigués
Par trop de mots gâchés
Trop de rêves envolés

Et puis je sais qu'il y a eu des colères
Des cris lâchés, des mots lancés en l'air
Et puis je sais tout ce que j'aurais pu dire
A défaut de souffrir

J'ai crié tant de fois pour qu'on m'entende mieux
Si souvent maladroit, si souvent malheureux
J'ai garé mes angoisses sur des parkings de haine
J'ai payé des ardoises bien plus chères que mes chaînes
Mais je sais qu'on ne pardonne rien
A qui se trompe de destin
Sur ce drôle de chemin
J'ai essayé de vivre au milieu des remords
J'ai tenté de survivre quand on me croyait mort
Si j'ai cru pour de bon aux amitiés poussières
Chercher la solution au fond de quelques verres
C'est que j'avais peur, que les autres me voient
Comme je vois les autres, j'avais si peur de moi

 
J'ai passé tellement de temps à regarder en arrière
A voir passer des gens au regard éphémère
J'ai passé tellement de nuits à courir derrière tout
A courir vers ma vie, pour ne pas devenir fou

A croiser des destins faits de haine et d'ennui
de larmes versées pour rien au milieu de mes nuits
Mais j'ai toujours pensé que le plus beau reste à faire
J'ai cherché à comprendre qu'on ne me disait rien
Obligé de me défendre quand tout allait trop loin
Il m'a fallu tomber de si haut quelquefois
Pour savoir que les autres ne savent pas pour toi
 

Pour exister
Et pour gagner
Toutes les batailles que le temps me force à jouer
Et pour tenir
Malgré le pire
Les poings serrés sans rien dire apprendre à souffrir

Ó février 2006

 

                                                                                                                                                                                                                               

 

 



 


L'humeur du moment :  Tout homme a droit à 24 heures de liberté par jour. (René Magritte) 

...Que je n'oublierai pas, pour finir, de dire l'essentiel : on revient regénéré de pareils abîmes, de pareilles maladies graves, même de la maladie du grave soupçon, on revient comme si l'on avait changé de peau, plus chatouilleux, plus méchant, avec un goût plus subtil pour la joie, avec une langue plus tendre pour toutes les choses bonnes, avec l'esprit plus gai , avec une seconde innocence, plus dangereuse dans la joie ; on revient plus enfant et, en même temps, cent fois plus raffiné qu'on ne le fut jamais auparavant..... (Friedrich Nietzsche)

Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d'abord votre bonne humeur. (Spinoza)

La grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour, dans le même visage. C’est plus grand que tous les voyages autour du monde. (Alberto Giacometti)

 N'oubliez pas, on vit juste pour quelques rencontres.  (François Cheng)
C
e n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin. (Kierkegaard)

Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer.
 (F. Scott Fitzgerald)    

Choisis bien ta vie, car après tu n’en auras plus envie... Même si tu vis très longtemps, ce n’est que pour un moment... (V. Sanson)

J'ai mal des hivers qui m'attirent trop souvent vers les bords du monde... Quand le masque tombe, j'ai peur et j'ai froid ... (J. Hallyday)

L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes. (Hegel)....
 


 
Ó
décembre2005

 

"La haine doit être vaincue par l'amour et la générosité." Spinoza.

L'humanisme, ce n'est pas dire : "Ce que j'ai fait, aucun animal ne l'aurait fait", c'est dire : "Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête ." Malraux

"  C'est sûr qu'un soir ça va péter, c'est sûr qu'un soir ça va cogner. Fais gaffe à la fumée, au feu les pompiers, ma banlieue va exploser..." Zevon - Marinell - Edwards / adapt S. Loupien - J. Hallyday

                                                                                                   



 

L'humeur du moment :  "Sans la musique, la vie serait une erreur" a dit Nietzsche...  Il a dit aussi "Ce qui ne tue pas te rend plus fort."

S'il n'est pas trop tard, quand tu reviendras,j'aimerais bien te donner autre chose de moi : Pas ce cœur instable, tu n'as pas idée ce qu'on prend de coups toujours sous la table....

On peut survivre encore, s'il ne reste plus que l'amour d'accord. On peut survivre encore ensemble, ensemble. Et quand on vous écorche, qu'on vous ôte l'épaule qui vous supporte, on peut souffrir encore longtemps, longtemps. C'est quand on n'y croit plus que le ciel vous entend et pardonne : Le temps a ses vertus en somme....

A l'heure où le monde se bouscule, je repasse ma vie à l'envers. J'en ai fait des rêves, des calculs, j'ai jamais voulu vraiment me laisser faire.  Et le temps passe, non je ne regrette rien...  Jai chanté les Hommes, leurs désirs, les destins fragiles et l'amour.  On a voulu que j'tombe sur place. Moi, j'ai souvent fait face, et je combats toujours...

C'est toujours les mêmes, je crois qui décident du prix de nos chances. C'est toujours ceux qui mènent la danse, seras-tu un jour avec moi ? Je voudrais un peu de ton nom Clémence...

Tous ces gens inconnus qui choisissent ma voix, je ne l'ai pas voulu, mais prier à la fois.  J'ai donné et reçu, j'ai bien mérité ça.

On me dit que la vie n'est rien qu'un aller sans retour . On me dit que c'est pour mon bien, qu'il faut bien s'arrêter un jour. Je n'ai fait semblant de rien, je me suis sali les mains pour construire ma liberté et pouvoir dire ma vérité.  J'ai frôlé la mort, trouvé l'amour. Rien ne peut plus m'arriver, j'ai trouvé la force des premiers jours. Je n'ai plus rien à prouver : Tout peut s'oublier mais pas la liberté....

Quarante ans ont passés et je n'ai jamais triché. J'ai tout fait, tout défait, j'n'ai rien à regretter.On dit que j'ai tout eu, tout connu, tout vécu. J'ai tout pour être heureux, pas l'droit d'être malheureux...

De mes jeunes années, je n'ai rien oublié, je vous les ai données, j'ai pas vu l'temps passé.Des amis sont partis, ils ont quitté ma vie.  Bien sur j'les ai pleurés, mais j'devais me cacher... J'ai l'air d'un roc quand ça m'arrange, le rock'n roll ça donne le change ...;

Tu crois vraiment qu'en fuyant, en gagnant un peu de temps, on arrive à l'arrangement ?
Viens, fais le pas :  Rapproche-toi, et regarde-moi ici, comme un ennemi. J'attends, affronte-moi, allez, affronte-moi, vas-y et engage le combat... Vas-y, bats-toi, dis-moi, affronte-moi plus près, plus fort, comme ça ...
Affronte-moi, exprime, explose, aboie. Viens te mesurer à moi. Sors tous tes cris, toutes tes armes, les rancoeurs mouillées de larmes. Sois précise et impitoyable...
Crache ton venin,Montre-moi, coups de mots et coups de poings de quoi tu es capable...Ne t'arrête pas en chemin, ce n'sera jamais trop loin. Pas avant qu'on en voit la fin. Vu le danger, je n'vois rien qui pourrait mieux nous sauver que d'être un contre un. J'attends, affronte-moi. Allez, Affronte-moi, vas-y et engage le combat...
Vas-y, bats-toi, dis-moi, affronte-moi.  Plus près, plus fort, comme ça... Affronte-moi, exprime, explose, aboie, viens te mesurer à moi Vas-y, bats-toi, dis-moi Affronte-moi Plus près, plus fort, comme ça Affronte-moi

 
Ó
novembre 2005

L'humeur du moment :  "Sans la musique, la vie serait une erreur" a dit Nietzsche...

Et c'est difficile le choix d'une vie, je rêve de choses dont j'ai réellement envie...

A midi je suis dans mon lit et je rêve de quelque chose. A minuit je suis dans la ville et je cherche quelque chose...

Prisonnière du large comme un bateau brisé dans les glaces, je voudrais vous y voir, j'peux plus m'envoler, je reste figée dans mon cauchemar. ça fait longtemps que j'attends que l'on m'aime un peu de temps en temps, j'ai besoin d'air et j'ai besoin d'exister...

Quelquefois quand vient le jour, tu vois la décadence qui nous entoure...

Tu m'as dit que j'étais faite pour une drôle de vie, j'ai des idées dans la tête et je fais c'que j'ai envie...

Quand on a personne, on se sent tellement minable, on voit des choses abominables, on se demande s'il vaut mieux pas passer ailleurs. Mais quand on est seul, on est son propre maître à bord, moins que l' esclave de son remords, la fin du monde est pour demain..

J’avais rêvé d’un idéal, parfait mais pas normal. J’ai tout essayé, j’étais toute en diagonale...

L’habitude est une impasse,  dieu sait combien je la déteste...

Tout est cassé tout est mort, tout nous vide et nous endort. La vie ce n’est pas ça, il faut qu’elle soit autrement... Tout éloigne de la musique, pourtant elle est vraiment fantastique...

C'est pas facile de regarder la vie dans les yeux, pas facile de se sentir heureux quand on se lève de bon matin...

Comme le feu du ciel désintégrant mon cœur chaque jour, comme la peur mortelle qui s'accroche à la fin d'un amour, je te regrette en silence et je pleure la nuit car je n'ai pas de courage....

Car l’irréparable, c’est aimer d’amour , c’est rire c’est se dire bonjour. L’irréparable, c’est aimer d’amour, c’est donner une partie de sa vie...

  Ó fin août 2005

Sonny Rollins 75 ans va donner à Antibes-Juan-les-Pins son unique concert de l'année en Europe.
"Quand je suis ici, je pratique mon yoga, en reclus... J'ai envie d'être seul. Je ne vois plus d'intérêt à faire ce que font tous les autres..."

Le monde va encore plus mal depuis le 11 septembre 2001: "J'étais dans mon appartement au 40e étage, à six blocs du World Trade Center. J'ai entendu un jet hurlant passant très bas au-dessus de nous. Puis Whâoum ! un énorme impact...
Quatre jours plus tard, il était sur scène, à Boston. «Je voulais annuler ce concert. J'étais trop choqué..." Ce «concert du 9/11»  sortira en CD début septembre : "Tout le monde, mes musiciens comme le public, était plus sombre, plus retenu, plus sérieux que d'ordinaire... Il y avait partout dans le pays une nouvelle atmosphère. Chacun plus respectueux des autres... Ça n'a pas duré, évidemment..."
Aujourd'hui, le vieux rebelle, qui composa en 1958 The Freedom Suite, véritable manifeste des droits civiques n'a rien perdu de son esprit contestataire, même s'il a mis une dose de spiritualité orientale dans son jazz. Il fustige "un complot pour abrutir le pays. On passe des jours à suivre le procès de Michael Jackson et on ne dit rien de tous ces innocents qui meurent en Irak."

 
"Le jazz était, et reste, une musique de protestation, une revendication de dignité que la société américaine ne voulait pas accepter, car elle parle de liberté..."
Jouer du saxophone est cependant devenu quelque chose de plus, en soixante ans de carrière ­ "quelque chose de sacré, que je ne prends pas à la légère, un don du Créateur qui m'a transformé. Quand j'étais jeune, j'ai pu me montrer arrogant, mais à présent je suis inquiet avant chaque concert car j'en ai donné de mauvais, et j'en donne encore... Il me faut pratiquer chaque jour".

Mais sur scène, comme l'an dernier à Juan, où il déversa plus de trois heures durant un magma incandescent de sons et de rythmes,
 "
Je suis saisi par une énergie qui vient d'ailleurs, je ne pense plus à rien, ça va trop vite, le vide se fait dans ma tête, je ne sens que la pulsation du public avec lequel je tente d'entrer en communication".
 
Il accepte le mot de "transe" pour décrire son art.

"Nous ne pouvons pas nous laisser submerger par le fait que nous sommes tous mortels... Bien sûr, je sens toujours sur scène avec moi l'esprit de tous ces gens que j'ai connus. Je veux m'assurer que cette période où j'ai vécu, la grandeur et l'âme de cette musique, celle de Lester Young, Coleman Hawkins, Monk et Miles, ne se perdent pas, que ma musique leur rend toujours hommage. Mais prétendre en être l'ultime incarnation serait m'élever à un niveau que je ne mérite pas... Je continue de chercher, et je chercherai tant que je pourrai jouer de ce saxo..."   Juillet 2005
 

1) Quel vin est aussi pétillant, savoureux, enivrant, que l’infini des possibles ! (Sören Kierkegaard)

2) La torche du chaos et du doute : elle est la lanterne du sage. (Chuang Tzu)

3) La fonction de l'ensorcellement, c'est de nous fondre, de nous faire éprouver le délice d'être-avec, fusionné dans le monde d'un autre, créant ainsi le sentiment d'existence, de plénitude comme dans l'amour. (Boris Cyrulnik)

4) Il est temps de commencer à vivre la vie dont vous avez rêvé. (Henry James)

5) Des îlots d'extase dans un océan d'ennui, telle est la vie, et passé trente ans on a rarement une terre en vue. (Luke Rhinehart)

6) Il faut aimer la solitude pour être photographe. (Raymond Depardon)

7) Prendre un cliché, c'est participer à la vulnérabilité, à la nature instable et mortelle d'un être ou d'une chose. (Susan Sontag)

8) Photographier, c'est goûter la vie, chaque centième de seconde, intensément. (Marc Riboud)

Juin 2005

1) Ignorant d’où je viens, incertain où je vais. (Alphonse de Lamartine)

2) Agis de telle sorte que les effets de tes actions soient compatibles avec la permanence d’une vie humaine authentique sur la terre (Hans Jonas)

3) J'ai découvert très tôt que les gens étaient paresseux. Si tu te mets à faire une activité que tu aimes à fonds (15 ou 16 heures par jour par exemple...), tu deviendras forcément le meilleur parce que peu de gens sont capables d'en faire autant. (Will Smith)

4) Etre intelligent, c'est être méfiant, même à l'égard de soi-même. (Paul Léautaud)

5) On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter. (Emmanuel Kant)

6) Quand il est dur d'avancer, ce sont les durs qui avancent. (John Fitzgerald Kennedy)

7) Découvrir consiste à voir comme tout le monde et à réfléchir comme personne. (Albert Szent Györgyi)

8) Personne n'est jeune après quarante ans mais on peut être irrésistible à tout âge. (Coco Chanel)

Avril 2005

 

Quelques proverbes :

1) C'est sur la partie brûlée de la tarte que l'on met le plus de sucre. (Néerlandais)
2) Pauvre Mexique, si loin de Dieu et si près des Etats-Unis. (Mexique)
3) La plus grande faillite d'un être humain, c'est de perdre son enthousiasme. (Américain)
4) Qui veut tout comprendre finit par mourir de colère. (Arabe)
5) Buveur d'eau ne fut jamais artiste. (Grec)
6) Qui cesse d'être ami ne l'a jamais été. (Grec)
7) Si le coeur ne contemple pas, l’oeil ne verra pas. (Caucasien)
8) Lorsqu'un troupeau de moutons est uni, le loup n'ose l'attaquer. (Chinois)
9) C'est toujours la plaie qui reçoit le choc. (Libanais)

janvier 2005
 
Baltazar Gracian y Morales (17ième siècle) écrit "'art de la prudence", traduit parfois par "l'homme de cour.
C'est une réponse au Prince de Machiavel ; ce n'est pas un traité sur l'art de gouverner, ni un manuel de savoir-vivre. L'objectif de ce livre est d'aider l'homme nouveau, individualiste et volontariste, à se débrouiller ici-bas.

 [   C'est un grand art que de vendre du vent
 M Le mépris est la forme la plus subtile de la vengeance.
 
J  Pour vivre, laissez vivre.
 &   Il est aussi nécessaire d'étudier les hommes que les livres.
 M Ne combat jamais un homme qui n'a rien à perdre.
  $  L'imagination porte bien plus loin que la vue.
  J  La présence diminue la réputation, l'absence l'augmente.

JUILLET 2004

 
Quelques citations d'Albert Einstein.

1) Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton.

2) La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.

3)
Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.

4) Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.

5) La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.

6) L
e monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et  laissent faire.

7) L
'ensemble de ce qui compte ne peut pas être compté, et l'ensemble de ce qui peut être compté ne compte pas.